Jour 28 - dimanche 19/08/12
5h le réveil nous tire de notre nuit. Ah. Il n'y a pas de courant... L'électricité est souvent coupée la nuit dans les petits villages. Tant pis on se prépare dans le noir (de toute façon on ressemblera quand même à des clowns). 5:30 la fée se réveille mais nous on part ! Où ? Bonne question... On commence à gravir une "montagne" dans le noir. Le chemin se dessine dans les rochers sous forme de petites marches puis disparaît pour une centaine de mètres. Ce jeu de cachecache arriverait presque à nous perdre. D'autant qu'une cinquantaine de singes nous attendent un peu plus haut. Au sommet, sous un temple, s'offre alors une vue imprenable sur tout le paysage. Comprenant qu'ils ne mangeront pas mon appareil photo (nan mais oh!) les autochtones se résignent à observer avec nous ce lever de soleil un peu brumeux un peu timide derrière ses nuages. Les doigts de rose et d'or de l'aube effleurent l'ancienne cité, on dirait qu'elle inspire et se remplit de l'énergie du soleil. Est-ce la fatigue ou le fait en lui même de se lever à 5h pour aller voir un lever de soleil au milieu de l'Inde qui me fait halluciner ? On entendrait presque la place du Bazaar se remplir de marchants et chalands, de courtisans et mendiants, de richesses d'un passé oublié. Des piscines des courtisanes s'élèvent quelques rires, les dames de compagnie se pressent. La gloire de cette ville semble se peindre dans les reflets des pierres précieuses et des jeux d'eau. Faut-il vraiment retourner à la réalité ? Ou rester perchée dans ce calme plein et suave ?
Le vent frais qui se lève avec force tout à coup nous incitent à redescendre : il porte le sons des tambours des moines commençant les prières. Un escalier récent en blocs de pierres immenses est disponible sur l'autre flanc. On atterrit dans un des champs de bananiers. La jungle n'étant quand même pas très rassurante on essaye de se dépêcher de rejoindre la route centrale de Hampi. Quelques fervents hindous se pressent à l'entrée du temple. On ôte ses chaussures, on salue un éléphant, on se peinturlure le front et hop nous voilà parfaitement déguisés !
Mais c'est pas que ça creuse l'appétit tout ça... On est juste très gourmands et donc tentés par les "nutala pancacks" ou "french toost" des "restaurents". En fait ce qu'ils appellent pancake c'est une immense crêpe très épaisse. C'est délicieux. Mais il faut 30 minutes pour la faire. Bien que techniquement une "Dosa" c'est la même chose en un peu moins épais, et c'est fait en 2 min. Aaaaah mais qu'importe : le charme d'Hampi et sa nonchalance nous on convaincus.
9:00 les premiers groupes de touristes se pointent. On décide de longer la rivière pour rejoindre le temple de Vithala. 5km. Un parcours magnifique. Certes vu d'en haut tout cela avait une autre dimension... Mais vu d'en bas la magie opère encore. Pourquoi vivre dans le stress et la pollution quand on peut paisiblement attendre le temps s'effacer sur une pierre à l'ombre d'antiques colonnes...
Le soir il faut se "dépêcher" pour reprendre le bus du retour... Encore un trajet éprouvant en perspective...
5h le réveil nous tire de notre nuit. Ah. Il n'y a pas de courant... L'électricité est souvent coupée la nuit dans les petits villages. Tant pis on se prépare dans le noir (de toute façon on ressemblera quand même à des clowns). 5:30 la fée se réveille mais nous on part ! Où ? Bonne question... On commence à gravir une "montagne" dans le noir. Le chemin se dessine dans les rochers sous forme de petites marches puis disparaît pour une centaine de mètres. Ce jeu de cachecache arriverait presque à nous perdre. D'autant qu'une cinquantaine de singes nous attendent un peu plus haut. Au sommet, sous un temple, s'offre alors une vue imprenable sur tout le paysage. Comprenant qu'ils ne mangeront pas mon appareil photo (nan mais oh!) les autochtones se résignent à observer avec nous ce lever de soleil un peu brumeux un peu timide derrière ses nuages. Les doigts de rose et d'or de l'aube effleurent l'ancienne cité, on dirait qu'elle inspire et se remplit de l'énergie du soleil. Est-ce la fatigue ou le fait en lui même de se lever à 5h pour aller voir un lever de soleil au milieu de l'Inde qui me fait halluciner ? On entendrait presque la place du Bazaar se remplir de marchants et chalands, de courtisans et mendiants, de richesses d'un passé oublié. Des piscines des courtisanes s'élèvent quelques rires, les dames de compagnie se pressent. La gloire de cette ville semble se peindre dans les reflets des pierres précieuses et des jeux d'eau. Faut-il vraiment retourner à la réalité ? Ou rester perchée dans ce calme plein et suave ?
Le vent frais qui se lève avec force tout à coup nous incitent à redescendre : il porte le sons des tambours des moines commençant les prières. Un escalier récent en blocs de pierres immenses est disponible sur l'autre flanc. On atterrit dans un des champs de bananiers. La jungle n'étant quand même pas très rassurante on essaye de se dépêcher de rejoindre la route centrale de Hampi. Quelques fervents hindous se pressent à l'entrée du temple. On ôte ses chaussures, on salue un éléphant, on se peinturlure le front et hop nous voilà parfaitement déguisés !
Mais c'est pas que ça creuse l'appétit tout ça... On est juste très gourmands et donc tentés par les "nutala pancacks" ou "french toost" des "restaurents". En fait ce qu'ils appellent pancake c'est une immense crêpe très épaisse. C'est délicieux. Mais il faut 30 minutes pour la faire. Bien que techniquement une "Dosa" c'est la même chose en un peu moins épais, et c'est fait en 2 min. Aaaaah mais qu'importe : le charme d'Hampi et sa nonchalance nous on convaincus.
9:00 les premiers groupes de touristes se pointent. On décide de longer la rivière pour rejoindre le temple de Vithala. 5km. Un parcours magnifique. Certes vu d'en haut tout cela avait une autre dimension... Mais vu d'en bas la magie opère encore. Pourquoi vivre dans le stress et la pollution quand on peut paisiblement attendre le temps s'effacer sur une pierre à l'ombre d'antiques colonnes...
Le soir il faut se "dépêcher" pour reprendre le bus du retour... Encore un trajet éprouvant en perspective...
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